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Raphael Haroche

14 août 2006

R ~ Biographie

Raphael Haroche vit le jour à Boulogne, en banlieue parisienne, d’un père russe et d’une mère argentine, le 7 novembre 1975. La profondeur des chants slaves et l’énergie des rythmes sud-américains bercent l’enfance de Raphael. A l’âge de sept ans, il découvre David Bowie et se fascine pour le créateur de "Ziggy Stardust". Plus tard, ses références iront d’Iggy Pop à Bob Dylan, de Noir Désir à Jacques Brel ou Léo Ferré.

 

 

 

Raphael s’intéresse un temps au saxophone dans son adolescence, mais il comprend vite que son besoin de liberté nécessite un autre genre d'instrument qui a fait ses preuves, la guitare. Les samplers et les ordinateurs permettent à l’artiste en herbe de composer ses premières chansons, tout en poursuivant ses études qui le conduisent vers Hypokhâgne - il n’y reste que trois jours -, puis en faculté de droit.

 

Locataire de l’Hôtel de l’Univers

 

Finalement, son désir d’aller jusqu’au bout de sa passion amène Raphael à cesser son parcours universitaire pour se consacrer à la musique. Un repli sur la création de trois ans lui est nécessaire, tout juste interrompu par quelques figurations au cinéma.

 

Sa rencontre avec Caroline Manset (la fille du chanteur Gérard Manset) est déterminante. Elle devient son manager et l’encourage à présenter une première maquette auprès des maisons de disques. A 24 ans, le jeune homme a déjà du talent et de la chance, puisque son premier rendez-vous chez EMI est concluant, la maison d’édition signe son premier album pour lequel il jouit d’une totale liberté pour sa réalisation.

 

Cet "Hôtel de l'Univers", pour Raphael, c’est «une métaphore de la vie, nous sommes locataires du monde, on fait notre vie et on s’en va». Sa protectrice signe quatre titres dont la chanson qui donne son nom à ce premier opus. L’auteur pose un regard critique sur la société de consommation ("Cela nous aurait suffi", "Qu’on est bien dans ce monde") et décrit avec tendresse ou humour féroce les relations amoureuses ("Laisse faire, Libre-service"). Raphael imprime sa griffe sur le renouveau du rock français du troisième millénaire.

Un Kerouac des temps modernes

 

Pour Raphael, l’écriture est un exutoire et il a une facilité déconcertante lorsque la muse le visite, pour écrire ses textes en quelques minutes.

 

Plutôt attiré par les sons travaillés en studio, les arrangements fignolés jusqu’à plus soif, Raphael doit faire ses preuves face au public, et il apprend vite… Après la sortie de son premier album, Raphael découvre la scène en première partie de Vanessa Paradis, à Paris et en tournée. On le retrouve également en lever de rideau de Frank Black, l’ancien chanteur des Pixies, ou de Jean-Louis Aubert. (Il chantera "Sur la route" avec celui-ci)

 

Une nomination aux Victoires de la Musique, en tant que Révélation de l’année, vient couronner ces débuts prometteurs en 2002. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, il se produit en première partie de son idole de toujours David Bowie, à l’Olympia.

 

2003 : "La réalité"

 

Au printemps 2003, sort le second album de Raphael "La réalité", à la tonalité beaucoup plus posée que le précédent, où le piano remplace les riffs des guitares saturées. A 27 ans, il écrit et compose toujours ses chansons, avec toutefois deux interventions notables de Gérard Manset ("La mémoire des jours"et "Etre Rimbaud"). Deschroniques de la petite enfance, des chansons de révolte ou d’amitié, constituent les douze titres d’un album réalisé par Jean Lamoot.

 

Un duo à succès symbolise le sens de la fraternité chère à Raphael. Jean-Louis Aubert le rejoint "Sur la route", pour une chanson qui lui a été inspirée par deux vendeurs de roses venus des pays de l’Est, qu’il croisa dans un train de nuit à Bruxelles, un 31 décembre. Ce premier extrait séduit et touche une large audience.

 

Après un passage remarqué à l’Olympia le 14 octobre, le quatrième trimestre 2003 permet à Raphaël et ses musiciens de partir en tournée, à la rencontre d'un public déjà acquis ou à conquérir…

2005 : "Caravane"

 

Alors qu'il a réalisé un bon score en vendant 160.000 exemplaires de "La réalité", il s'attaque rapidement à l'écriture de l'album suivant. "Caravane", sort en mars 2005.

Il a fait appel à Carlos Alomar, guitariste de Bowie, qu'il admire depuis longtemps, mais aussi à Jean Lamoot et au producteur Dominique Blanc-Francard. Les textes sont sensibles, parfois graves ("Et dans 150 ans"), parfois euphoriques ("C'est bon aujourd'hui"), toujours servis par une voix caractéristique qui en emmène certains dans quelques rêveries ("Caravane").

Le succès est au rendez-vous et ce dernier titre sorti en simple passe sur toutes les radios.

En février 2006, fort de son million d'albums vendus, le jeune homme rafle plusieurs trophées lors de la cérémonie des Victoires de la musique : Artiste interprète masculin de l'année, Album de chansons variétés, Chanson originale de l'année pour "Caravane" (vote du public).

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